Une cuisinière à réflecteur parabolique concentre les rayons du
soleil en un endroit précis où l'on place un récipient à chauffer. Un mètre
carré de surface intercepte de l'ordre de 1000 watts d'énergie solaire. Même si
une partie du rayonnement est perdu (absorbé par le réflecteur au lieu d'être
réfléchi, envoyé dans une mauvaise direction...), une grande partie atteint le
récipient et le chauffe. Avec un réflecteur de 80 cm de diamètre (0,5 m2) on
porte à ébullition un litre d'eau initialement à 20°C en un quart d'heure
environ. A condition bien sûr d'avoir du soleil.
Réglages.
La position du soleil est définie par son azimut (direction par rapport au nord) et son élévation (sa hauteur au dessus de l'horizon). Pour régler l'orientation de la cuisinière en fonction de l'azimut, on se fie à l'ombre du support de la parabole et du récipient sur le sol. Le soleil tourne de 15° toutes les heures en moyenne. Pour régler le réflecteur en fonction de l'élévation, on se fie à la tache lumineuse en dessous du récipient. Ces deux réglages sont très faciles mais nécessitent d'être présent comme il faut l'être quand on cuisine sur un feu de bois ou au gaz. Quand le soleil chauffe trop, il suffit de dérégler un peu la cuisinière ou la position du récipient.
Type de cuisine.
Avec une cuisinière à gaz on peut choisir la taille du brûleur à utiliser en fonction de ce qu'on ce qu'on a à cuisiner. Et on peut régler l'intensité de la flamme. Avec une cuisinière solaire, on n'a qu'une seule puissance de chauffe, définie par la taille du réflecteur. Avec une parabole de 1 m2 on saisit des grillades comme sur une cuisinière ordinaire. Avec une parabole de 0,5 m2, tout se passe comme si on n'avait que le petit brûleur d'une gazinière. On cuisine à feu doux. C'est très souvent suffisant.